Le secteur de l’alimentation, notamment la pâtisserie, se porte bien. En 2019, le chiffre d’affaires de la filière « gâteaux » a rapporté plus de 10 milliards d’euros. Quoi qu’il en soit, il faut savoir que les passionné(e)s préfèrent désormais les créations moins sucrées, diététiques, voire gastronomiques. Étant donné les exigences des consommateurs, vous devez être motivé(e) pour entreprendre l’aventure de créer une pâtisserie. Les règlementations sur ce métier artisanal et professionnel sont très strictes. Vous devez posséder un certain savoir-faire, mais aussi des talents de gestionnaire et de manager. Le coût de votre projet et les démarches administratives sont à prendre en compte. Découvrez les points importants pour ouvrir votre pâtisserie.
Pourquoi investir dans une pâtisserie ?
L’activité artisanale de la pâtisserie a toujours séduit les foyers. Le marché est stable voire en expansion. Investir dans ce domaine est une bonne idée d’affaires. Toutefois, le métier est à la fois physique et technique.
Vous avez également à gérer beaucoup de responsabilités dans votre entreprise. Vous pouvez d’ailleurs faire appel à des associés pour former votre équipe. Aussi, il faut trouver les meilleurs partenaires financiers pour concrétiser ce projet. La tâche n’est pas facile, mais le défi est à la hauteur de cette passion. Une activité qui doit suivre des normes sanitaires et de propreté.
Il faut maîtriser l’art de la pâtisserie. Un bon emplacement, des employés qualifiés et une bonne organisation vous assurent un avenir pérenne. Vous devez également prendre le temps de réfléchir et d’étudier minutieusement cette nouvelle carrière.
Ouvrir une pâtisserie est un projet de vie qui vous engage sur plusieurs années. Vous devez attendre quelques années avant d’être rentable. Il faut au moins 85 000 € de capital de départ pour lancer votre affaire dans de bonnes conditions.
Il est recommandé d’apprendre les bases du métier pour vous mettre la main à la pâte. Avec une organisation de militaire, vous pouvez réussir avec brio.
Quelles qualifications faut-il pour ouvrir une pâtisserie ?
Aujourd’hui, l’ouverture d’un commerce de pâtisseries doit suivre des règles obligatoires. Si l’activité reste artisanale pour les petites structures, il faut un diplôme CAP ou BEP en pâtisserie pour créer votre enseigne. Une expérience d’au moins 3 ans dans le domaine est également acceptée pour votre dossier de création d’entreprise.
Toutefois, il vous est possible de travailler avec un associé ou un salarié qui possède les qualifications prérequises. La chambre des métiers et de l’artisanat dans votre localité aura alors l’assurance que vous savez ce que vous faites.
Par ailleurs, ouvrir un commerce en pâtisserie implique des heures de travail flexibles et longues. Vous devez aussi gérer la finance, les employés ainsi les différentes tâches administratives liées à votre activité.
Vous devez tout maîtriser avant de diriger une équipe. Une formation en entrepreneuriat vous serait utile pour gérer votre business comme un professionnel. Il est indispensable d’engager le meilleur personnel pour être efficace dans votre projet. Il faut porter plusieurs casquettes et travailler dur avant d’espérer gagner des bénéfices nets.
Comment ouvrir une pâtisserie sans argent ?
Avant de vous lancer dans la concrétisation de ce projet, il est primordial de chiffrer le montant de toutes les dépenses et des charges. Pour cela, l’établissement d’un business plan est obligatoire. Il s’agit d’un document qui contient tous les détails sur la création de votre pâtisserie.
Le business plan est utile pour mettre au clair l’ensemble des tâches à faire. Il contient également les états financiers prévisionnels de votre entreprise sur quelques années. Les chiffres montrent le taux de rentabilité et les bénéfices de votre affaire.
Une fois que vous avez ce dossier en main, il vous est possible de trouver les financiers potentiels. Ouvrir votre commerce sans argent nécessite un financement total de tous les postes de dépenses à savoir :
- L’achat ou la location du local ;
- Les équipements et les installations ;
- Les divers frais pour la création de l’entreprise ;
- Les assurances ;
- Les charges pour votre stratégie marketing ;
- Autres frais et charges annexes.
En moyenne, une pâtisserie artisanale de petite envergure nécessite un capital initial de 85 000 €. La somme totale à engager dépend de plusieurs facteurs, notamment le coût alloué pour l’emplacement. Ce dernier est l’élément clé de votre futur commerce. Un bel endroit avec beaucoup d’affluence vous assure des revenus conséquents. Il faut également inclure dans votre budget initial le fonds de roulement allant jusqu’à 9 mois.
Quelles aides pour ouvrir une pâtisserie ?
Si vous n’avez pas les moyens d’ouvrir seul votre pâtisserie, de nombreuses solutions sont disponibles pour les entrepreneurs. Il faut surtout posséder un business plan en béton. Ce document vous ouvrira les portes des investisseurs. Ces derniers sont intéressés par une affaire fiable et rentable.
Vous pouvez aussi demander de l’argent auprès de vos proches. En ce qui concerne les prêts bancaires, ceux-ci exigent un apport personnel en numéraires ou en nature. Dans tous les cas, vous pouvez déposer votre demande auprès de plusieurs institutions financières privées. Vous augmentez vos chances d’obtenir rapidement le financement.
Le crowdfunding est un moyen moderne pour trouver des aides financières. Il s’agit d’ouvrir une cagnotte en ligne pour financer le projet. Les proches et les internautes peuvent participer avec un intérêt intéressant sur l’investissement. Vous pouvez faire appel à un expert pour vous aider dans cette étape.
L’État propose également de nombreuses aides et facilités fiscales pour les nouvelles entreprises.
Dans tous les cas, votre objectif est de trouver le capital de départ au meilleur taux. En affaire, il faut toujours comparer et calculer au centime près. De plus, votre pâtisserie ne sera rentable qu’après quelques années d’exercices.
Quel statut juridique choisir ?
Une fois que la question du financement est réglée, il vous faut préparer le dossier pour inscrire votre entreprise aux chambres des métiers. Pour cela, vous devez décider si votre commerce sera une entreprise individuelle (EURL ou SASU) ou une Société (SARL, SAS…).
Le statut d’auto-entrepreneur convient à une petite structure. Les démarches sont simples et vous obtenez de nombreux avantages. En effet, l’État a mis en place des solutions fiscales et sociales pour aider les entrepreneurs. La première année, vous payez moins d’impôts, ce qui permet d’augmenter votre taux de rentabilité.
Cependant, l’entreprise individuelle a ses limites et vous ne pourrez pas dépasser un certain montant de chiffre d’affaires. Si vous avez des associés, il est recommandé de choisir le statut de société.
Cette structure favorise, en plus, la croissance de votre commerce. Vous n’avez pas de limite en termes de chiffre d’affaires réalisé. Vos responsabilités sont également limitées et vous protégez votre apport personnel en cas de faillite. En bref, vous avez l’opportunité de rêver grand avec une société. Il suffit de remplir les documents obligatoires et de faire la demande auprès de l’autorité compétente. Vous êtes maintenant le(a) propriétaire d’une pâtisserie sur le papier.
Les 7 étapes pour ouvrir une pâtisserie
L’ouverture d’un commerce de douceurs est un véritable travail de Titan. Une fois que vous vous êtes bien fait à cette idée, il suffit de réaliser pas à pas les étapes pour manifester votre rêve.
Il est préférable que vous soyez un(e) passionné(e) de ce métier artisanal et artistique. La concurrence est nombreuse et les tendances changent souvent. Vous devez être à mesure de trouver votre place dans votre région.
Le commerce de proximité est recommandé. Vous pouvez facilement fidéliser la clientèle. Vous devez toutefois répondre à leurs besoins et faciliter leur quotidien. La vente de café ou encore de miel peut attirer davantage de clients. Suivez maintenant les étapes principales pour la création de votre entreprise !
Être éligible au métier
Vous devez répondre aux exigences de ce métier avant de commencer l’aventure. Il vous faut un diplôme CAP ou BEP en pâtisserie ou 3 années d’expérience probantes dans le secteur.
Il est vivement recommandé de suivre une formation pour apprendre les techniques et les normes sanitaires liées à la profession. Vous devez aussi être capable de gérer les autres facettes de votre métier. Par contre, vous avez la possibilité de travailler avec un collaborateur qui possède les qualifications professionnelles indispensables.
Réaliser une étude minutieuse du marché local
Il est primordial que vous connaissiez le milieu où vous voulez vous intégrer. Pour ce faire, une étude de marché vous aide à clarifier la faisabilité de votre projet. En tout cas, le secteur de vente et de production de gâteaux et autres sucreries se porte bien.
Votre plus grand défi serait de trouver l’emplacement idéal pour vous épanouir. Étudiez les comportements des clients de votre zone cible. Préparez-vous à être plus créatif(ve) que vos concurrents. Il est important de vous démarquer et de proposer des produits moins sucrés et faire en sorte que tous les classiques de la pâtisserie soient présents.
Rédiger un business plan
Une fois que votre étude de marché est aboutie et que vous avez une perspective positive, il est temps de préparer la concrétisation de votre entreprise. L’établissement d’un business plan est l’étape suivante. Il s’agit d’un processus plus terre à terre. Vous devez mettre sur écrit les étapes importantes et les données chiffrées de votre projet. Vous pouvez engager un expert pour vous aider à le réaliser.
Toutefois, si vous voulez être autonome et authentique, il faut le réaliser vous-même. Le document contient les états financiers prévisionnels de votre commerce sur plusieurs exercices comptables. Il est important de comprendre que votre pâtisserie puisse n’être rentable qu’au bout de quelques années.
Trouver les investisseurs
Avec ou sans argent, vous avez la possibilité de mener à terme votre affaire. Le business plan démontre que votre activité est rentable sur le long terme. Les partenaires financiers ne verront alors pas de mal à investir leur argent dans une affaire qui roule. Vous pouvez même jouer sur la concurrence.
Cette étape peut sembler difficile, mais il s’agit surtout de chiffres et de rentabilité. Vous avez l’opportunité d’engager un courtier pour vous aider à trouver le meilleur compromis. Vous pouvez proposer le projet à vos proches (Love Money par exemple) ou aux internautes (cagnotte en ligne). Le taux d’intérêt est plus intéressant et vous commencez déjà votre première stratégie marketing digitale.
Compléter les dossiers obligatoires
Le secteur de l’alimentation est très strict en termes de normes sanitaires. Vous devez demander plusieurs agréments avant de pouvoir vous lancer dans le commerce de pâtisseries. Vous devez informer plusieurs autorités locales de votre activité.
Il est recommandé de venir directement au bureau des chambres des métiers de votre région. Vous aurez alors toutes les informations actualisées et en temps réel. Vous pouvez aussi y trouver des oreilles qui vous comprennent et qui connaissent les démarches.
Décider du statut juridique de votre entreprise
Entre une entreprise individuelle et une Société, le choix vous appartient. Cependant, le marché est évolutif et concurrentiel, une société SARL ou SAS vous libère de plusieurs limitations en auto-entrepreneuriat.
Si vous avez un associé collaborateur, vous pouvez déposer votre dossier dans le plus bref délai. À ce stade, votre projet est sur pied. Vous n’avez plus le choix de faire marche arrière. Il est temps de passer au travail sur le terrain.
Créer votre commerce
Cette étape est la concrétisation de votre projet de création de pâtisserie. Il est temps de trouver et de rénover votre local commercial. Les installations et les équipements doivent suivre les normes imposées pour l’hygiène des aliments. Vous devez prendre cette information au sérieux. Le choix de vos fournisseurs, la traçabilité des produits, l’embauche de vos salariés et bien d’autres critères sont à prendre en considération. En bref, vous êtes dans le vif de votre projet et cela va durer quelques années avant d’en tirer des bénéfices.