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Créer une société à l’étranger : les étapes clés

Dans un monde toujours plus globalisé, il peut être intéressant de se développer et nouer des partenariats à l’étranger. Pour se faire, créer une société à l’étranger est une stratégie à suivre afin d’imposer une certaine crédibilité sur place. Différentes solutions s’offrent alors à vous : créer une filiale, une succursale de votre entreprise française ou tout simplement créer une nouvelle structure. Dans cet article, nous vous listons les étapes clés nécessaires à la création d’une société à l’étranger.

1. Élaborer les grandes lignes de votre projet

Avant toute chose, travailler son projet avant même de se rendre sur place est une priorité. Un cahier des charges construit de votre projet ainsi qu’un business plan est la bonne étape à suivre avant de se lancer. Vous pourrez par exemple reprendre votre business plan initial (de votre structure en France) afin de l’adapter au marché étranger.

L’étape la plus importante de votre développement à l’étranger est sans conteste celle de la préparation. Avec un projet organisé, vous gagnerez un temps précieux et pourrez alors procéder plus rapidement à la création de votre société à l’étranger.

2. S’entourer de prestataires locaux

Le casting de vos collaborateurs locaux ne doit également pas être choisi également. Si vous n’êtes pas toujours sur place, vous aurez alors besoin de professionnels chargés de vous représenter. Vous pourrez par exemple mandater un cabinet d’avocat ou un comptable qui sera chargé de trouver un local commercial ou de nouer des relations avec vos premiers partenaires sur-place.

Afin de faciliter la communication, il faudra également faire appel à un traducteur qui pourra effacer la barrière de la langue et faire le lien entre votre langue et celle-du pays dans lequel vous voulez vous implanter. Pour ce faire, contactez une agence de traduction locale.

L’embauche d’un country manager (ou un gérant local) est également une bonne option afin de confier les rênes de votre entreprise à une personne qualifiée qui vit directement dans le pays du siège social de celle-ci.

3. Développer votre communication

La barrière de la langue est souvent l’obstacle principal des entrepreneurs qui souhaitent se lancer à l’étranger. Si la collaboration avec un conseil ou un comptable local est plus que conseillé, le travail d’un traducteur est également vivement recommandé. Celui-ci se chargera alors d’adapter vos supports juridiques, commerciaux ou techniques à l’audience que vous visez. 

feuille de compte pour créer une entreprise à l'étranger

L’objectif sera de laisser penser votre public cible que tous vos supports de communication ont expressément été écrits pour eux. Alors qu’en réalité, ils sont adaptés de vos supports existants en France. Bien sûr, selon votre pays d’implantation, tous vos messages commerciaux ne seront pas les mêmes. Par exemple, dans un pays asiatique, il faudra tenir compte des spécificités culturelles et des différences socio-culturelles. Le mieux pour réussir son projet est de s’entourer d’un traducteur qui travaille exclusivement vers sa langue maternelle. Il est aussi possible de choisir un rédacteur local (natif donc) qui rédige des supports sur-mesure pour votre pays d’implantation.

Gardez à l’esprit que la communication est la clé pour réussir une stratégie de développement commerciale à l’étranger.

4. Procéder à l’immatriculation de sa structure étrangère

Une fois votre projet dûment mûri, et entouré de professionnels respectés, vous pourrez alors procéder à l’immatriculation de votre structure. Les procédures de création d’entreprise dépendent généralement du pays (et donc de la législation) dans lequel vous vous trouvez. Certains pays comme l’Espagne ou l’Allemagne exigent la consultation d’un notaire afin d’établir vos statuts d’entreprise. D’autres pays comme le Royaume-Uni facilitent la création d’entreprise et vous permettent d’immatriculation en ligne en seulement quelques heures.

Quoi qu’il en soit, être bien accompagné pour vos démarches d’immatriculation local est plus que conseillé. Vous éviterez d’abord les frais inutiles en cas de refus de dossier. Vous pourrez également vous faire représenter en ayant mandaté un avocat ou un chargé d’affaires pour vous représenter pour les moments obligatoires. 

Une fois immatriculée, votre entreprise pourra alors commencer ces affaires. Gardez à l’esprit que même à l’étranger, vous devrez donner l’impression d’être directement sur place afin de gérer les affaires sociales. Une bonne communication et un lien permanent avec son représentant sur place est la meilleure manière de réussir votre développement commercial et de pérenniser votre entreprise afin d’en faire un succès constant.

Créer une société à l’étranger : les étapes clés