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Quelle est la principale activité économique au Sénégal ?

principale activité économique au Sénégal

Le Sénégal est un pays principalement rural avec des ressources naturelles limitées. Le pays tire ses devises de la pêche commerciale, des phosphates, de l’arachide, du tourisme et des services. L’agriculture, principale activité du pays, emploie environ 75 % de la population active et constitue 17 % du PIB. Le secteur des services est le principal moteur de la croissance du PIB, tandis qu’en termes de demande, l’investissement et les exportations sont les principaux moteurs de la croissance. Le Sénégal a un PIB (PPA) de 1857,525 millions de dollars et un PIB (PPA) par habitant de 2678 dollars. L’économie du Sénégal est parmi les plus développées d’Afrique et est la 4ème de la région occidentale après le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Ghana.

L’agriculture : la principale activité économique du Sénégal

L’agriculture emploie 77 % de la population en âge de travailler et elle représente 18,3 % du PIB. Au Sénégal, la principale culture est l’arachide, qui représente 40 % des terres cultivées. Les cacahuètes représentent 11% des exportations du pays. On y cultive aussi des bananes, de la canne à sucre, du coton. Sont cultivés pour la consommation domestique le manioc, le mil et le maïs. 120 mille hectares de terres sont irrigués. La pêche joue également un rôle important. Le thon, les crevettes, sardines, etc. sont les principaux produits de la pêche sénégalaise. Les produits de la pêche comptent pour un quart des recettes d’exportation.

principale activité économique au Sénégal

Actualités économiques du Sénégal

Quels sont les actualités économiques du Sénégal ? Après 2012, il y a eu une nette amélioration avec une croissance monétaire annuelle de 5,4% entre 2012 et 2017. Dans le même temps, le taux d’inflation est resté stable autour de 1% par an. L’économie du pays est donc l’une des plus dynamiques, mais il faut considérer la forte croissance démographique.

Cette évolution est due aux investissements majeurs réalisés dans les infrastructures publiques, comme le Plan Sénégal Émergent (PSE) du Président Macky Sall. Les résultats positifs sont également dus à l’augmentation des exportations de 15% en 2015 à 13% en 2016, soutenues par une diversification des produits agricoles et un climat favorable.

Les principaux partenaires commerciaux du Sénégal sont :

  • la France,
  • l’Inde,
  • l’Italie,
  • la Chine,
  • les États-Unis d’Amérique.

Quelques chiffres sur l’économie sénégalaise

Selon les données de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, l’économie sénégalaise a progressé de plus de 6 % par an entre 2014 et 2018. La croissance du PIB réel a été de 4,4 % en 2019. L’année dernière, le PIB du pays a augmenté de 0,87% et le Sénégal est l’un des rares pays au monde à avoir enregistré une croissance positive au cours d’une année marquée par une crise sanitaire mondiale qui a provoqué la contraction des plus grandes économies.

Contrairement aux pays voisins, le Sénégal a largement résolu ses problèmes d’infrastructure et a commencé à se concentrer sur de grands projets, notamment les aéroports, les chemins de fer et les autoroutes. Le Sénégal compte environ 14 millions d’habitants et est bordé par la Mauritanie, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie et le Mali. Les musulmans constituent 95% de la population totale et 5% adhèrent à d’autres religions, y compris le christianisme.

L’exploitation minière, la construction, le tourisme, la pêche et l’agriculture constituent la structure de base de l’économie sénégalaise. Les principales exportations du pays sont l’or, les phosphates, le pétrole et le poisson. Le pays importe notamment du pétrole brut, du riz, du blé, des automobiles et des médicaments.

Le contexte social sénégalais

Le degré de pauvreté enregistré dans le pays est encore élevé et, bien que le produit intérieur brut soit en hausse, le risque de pauvreté est toujours élevé.

Comme cela s’est produit dans d’autres pays, le Sénégal a également été fortement touché par la crise économique mondiale ces dernières années. Le nivellement des prix des matières premières, l’instabilité perçue dans les régions voisines et l’absence de réformes adéquates de la part du gouvernement ont également contribué à compliquer davantage la situation économique.

La combinaison de ces facteurs a conduit à une réduction de la croissance du revenu par habitant à des niveaux juste supérieurs à ceux de la croissance démographique. Selon les données publiées en 2011, le niveau de pauvreté dans le pays n’aurait baissé que de 1,8%. Il s’établit à 46,7%, un chiffre décidément peu encourageant.

Le coefficient de Gini, qui exprime la valeur de l’inégalité sociale enregistrée dans le pays, est égal à 38. Il est inférieur à la moyenne des pays de la zone sud du désert du Sahara, qui est de 42.

Un touriste s'essaye à la pêche traditionnelle sénégalaise

Cadre et perspectives économiques

Selon les données mises à disposition par le ministère des Affaires étrangères, le tissu productif du pays se caractérise par la prédominance des PME.

Le secteur tertiaire reste le moteur de l’économie (62,2% du PIB) contre une moindre contribution au PIB du secteur primaire (15,2%) et du secondaire (22,6%). 77,5% de la main-d’œuvre est employée dans le secteur primaire.

L’agriculture ne pourra pas assurer l’autosuffisance alimentaire ni générer des revenus commerciaux considérables en raison notamment :

  • des conditions environnementales difficiles
  • du manque de ressources en eau adéquates
  • de la rareté des moyens technologiques
  • de l’exode rural
  • de certains choix de production controversés comme l’importance excessive accordée à culture de l’arachide.

La pêche, quant à elle, souffre d’une approche plus traditionnelle, qui tend à s’imposer dans les zones côtières. Elle n’exploite pas adéquatement les richesses offertes par les eaux plus profondes, où opèrent cependant en toute tranquillité un fort contingent de navires étrangers qui ne sont pas efficacement contrôlés. Le manque d’installations de réfrigération adéquate contribue également au gaspillage de produits, qui ne sont pas vendus immédiatement.

Un secteur qui s’annonce particulièrement rentable et sur lequel les autorités sénégalaises placent des attentes considérables est le secteur minier. En effet, à partir de 2010, l’exploitation de certains gisements de phosphates et d’or, situés dans les régions intérieures de Thiès et Matam, a commencé.

Le secteur industriel, en revanche, est encore peu rentable, surtout en raison de la rareté des matières premières, du coût élevé de l’énergie et du manque d’infrastructures adéquates. A ce jour, le secteur industriel est probablement le pilier le plus faible et le moins structuré de l’ensemble de l’économie nationale.

Au contraire, le secteur tertiaire est le fleuron de l’économie sénégalaise grâce, notamment, au tourisme , aux télécommunications et à la demande croissante de services, liée à la position géographique favorable de Dakar, siège régional de nombreuses organisations et entreprises internationales.

Quelle est la principale activité économique au Sénégal ?