Les entreprises qui souhaitent s’introduire en bourse doivent élucider clairement les paramètres devant régir leur projet. De plus, elles se préparent financièrement, car oui, un tel projet nécessite assez de fonds. Enfin, elles auront à respecter une réglementation officielle stricte. Voici en détails comment réaliser une introduction réussie en bourse.
Définir les paramètres de l’introduction en bourse
Investir en bourse est très passionnant comme l’explique le site http://www.investir-a-la-bourse.com/ qui développe plusieurs thématiques intéressantes sur le sujet. Cependant, pour la réussite de certaines de ses initiatives, il faut avoir les bons réflexes.
Dans le cas d’espèce, il est important de réfléchir posément au type d’introduction souhaité. La société doit savoir si elle procèdera à une augmentation du capital ou à une vente des titres. Le deuxième pas reviendra à choisir un marché avec attention. En effet, les réglementations et les procédures varient d’un marché à un autre. L’entreprise se décidera alors pour un marché boursier en fonction de sa stratégie et de sa situation financière.
Un troisième point sur lequel la firme aura à se pencher, c’est le choix d’un bon intermédiaire financier (listing sponsor). En effet, ce n’est qu’un intermédiaire accrédité par l’AMF qui est capable de faire une introduction sur le marché en définissant le cours de la bourse. Plus spécifiquement, il doit mettre en vente les titres, recruter les professionnels nécessaires à la régularisation du dossier, etc. Ainsi, bien faire son choix permet d’avoir une introduction boursière impeccable.
Enfin, il faudra choisir une procédure d’introduction. Il en existe plusieurs dont les plus importants sont :
- L’Offre à Prix Minimal (OPM) ;
- L’Offre à Prix Ouvert (OPO) ;
- L’offre à Prix Fermé (OPF)
- La cotation directe.
Réunir les frais nécessaires à l’entrée en bourse
Les coûts liés à une introduction en bourse sont souvent importants. Cependant, ils ne sont pas fixes. Ils dépendent de plusieurs critères que sont le type de marché, les caractéristiques de l’opération ainsi que le nombre de personnes intervenant dans l’introduction. Au nombre de ces dernières, il y a les conseillers et les organismes financiers, les avocats, les experts comptables, les commissaires aux comptes, etc.
En dehors de ces frais, il faut prévoir plusieurs commissions. Il s’agit de :
- La commission du PSI (Prestataire de Services en Investissements) ;
- La commission d’Euronext ;
- La commission listing sponsor.
La première de cette liste est souvent comprise entre 1,5 et 3 % de l’opération. Euronext dispose d’une grille tarifaire auquel doivent se conformer toutes les sociétés qui souhaitent réaliser une introduction en bourse. Celle du listing sponsor revient à 2 % du fonds levé plus des frais d’abonnements s’élevant annuellement à des dizaines de milliers d’euros. De plus, d’autres frais doivent aussi entrer en ligne de compte. Ils concernent entre autres, les modifications juridiques, les redevances à l’AMF et la communication des éléments financiers de la firme par principe de transparence.
Les modifications juridiques prennent en compte les audits, la révision des contrats, le changement de statut, etc. Leur montant est compris entre 50 000 et 200 000 euros. La redevance à l’Autorité des Marchés Financiers revient généralement à moins de 5 000 euros. Enfin, la transmission des données financières peut coûter entre 50 000 et 150 000 euros.
Se conformer aux conditions d’entrée en bourse
Pour être autorisée à vendre ses titres, une société doit nécessairement se conformer à certaines exigences. Ces dernières sont souvent plus lourdes que celles des firmes qui sont non cotées. Les différents principes de régulation sont établis par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers en France). C’est d’ailleurs elle qui donne les autorisations d’entrée en bourse après avoir vérifié le respect des obligations.
Au nombre des conditions d’entrée en bourse, il y a la présentation d’états financiers détaillés et des comptes annuels. Ces derniers doivent être transparents à 100 %. Ensuite, la structure doit être prête à attribuer à chaque actionnaire, un quota de titres minimum. En troisième position, elle doit pouvoir céder, à des investisseurs non professionnels (privés), des titres à hauteur de 10 % du capital social. Il s’agit là d’un minimum, car ce pourcentage peut augmenter en fonction du marché visé.
Enfin, le premier cours fixé doit être inférieur à un certain pourcentage du prix d’achat minimal. Par ailleurs, d’autres conditions sont susceptibles d’être ajoutées en fonction du marché visé. Après avoir évalué la conformité de tous ces critères, il faut maintenant recevoir l’accord de l’autorité après les vérifications usuelles.